05 oct. 2023
Témoignages, souvenirs, remerciements d'anciens étudiantes, étudiants de Collonges.
“Le temps que j’ai passé en France était incroyable, habiter dans les montagnes était un rêve et ils me manquent encore! Pour moi, la chose la plus fantastique de Collonges était que nous pouvions partir les dortoirs à pied et aller n’importe où. Que ce soit le dimanche pour le petit marché ou pendant les vacances pour un grand voyage, tout l’Europe était juste là pour nous explorer. Le campus est petit, tout le monde fait connaissance et vous vous rapprochez définitivement des autres IFLE. La communauté y est charmante et vous n'apprenez pas seulement la France mais aussi la Suisse. C'était une expérience unique et l’une des meilleures de ma vie et je recommande d’y aller à tous. Et la vue du haut de Salève n'est pas mal non plus!”
Maintenant je travaille comme UX designer (User Experience Designer), je fais encore la photographie, et je vis toujours à Chicago avec mon mari et nos deux chats. Je pratique aussi mon français avec Duolingo chaque jour et j’ai une séquence de plus de 600 jours, je ne parle pas beaucoup mais j’essaye!
Rachel AKA
IFLE 2014 - 2015
On s'est réveillé tôt, il faisait un peu froid, assez froid pour porter une veste. Avec des étrangers qui sont devenus mes amis très proches jusqu'aujourd'hui, nous sommes montés dans le bus. Premier arrêt, une ville qui s'appelle Annecy. Enchantée par les grandes montagnes qu'entoure le lac, les petits ponts qui nous rappelait Venise, quelle vue! En ce moment je me suis dit, quelle chance j'ai de pouvoir vivre un moment pareil. On est remontée dans le bus, notre prochain arrêt c'était Paris. Il n'y a aucune sensation pareille, quand tu es face à la tour Eiffel. Elle se met début devant tes yeux pour jamais te perdre de vue. Prochaine arrêt, le sud de la France, Nice, Côte d'Azur, les Calanques et les moments fantastiques avec la bise de la mer. Enfin mon année au campus adventiste du Salève, c'étaient des moments inoubliables à tel point qui ils m'ont changé la vie.
Chaleureusement,
Diana CORDERO BRAZ
IFLE 2013 - 2014
Reconnaissant au Sem
J’ai été étudiant en Théologie au Sem de septembre 1964 à juin 1967. Le directeur était Jean Zurcher. Il donnait alors le cours d’Education où nous étions avec les élèves de terminale du lycée. Ce que j’ai retenu de ce cours c’est qu’il valait la peine d’étudier et de poursuivre aussi loin que possible. C’est ce que j’ai fait à Newbold, en école de journalisme et en fac de Théologie protestante et catholique. Pas de regret, au contraire une immense gratitude.
J’ai vécu à l’internat dirigé par John Guenin, d‘abord aux Sources puis aux Horizons ; un déménagement mémorable pendant les vacances de Noël 1966-1987. Quel régal d’avoir une armoire un rayon de bibliothèque et un bout de table à soi, sans compter la vue magnifique sur Genève ! Et une ambiance amicale, disciplinée (eh oui ! il fallait mettre la cravate : ce que j’ai fait même le jour où avec des copains , nous sommes allés à la cafet en maillot de bain avec la cravate !). Sportive aussi : pour moi le volley-ball au gymnase après le repas du midi, et les chemins sages du Salève : Orjobet, Coratterie, Grande Gorge, les Pitons, et j’en passe… C’était tellement sympa que les amitiés créées durent encore aujourd’hui !
J’ai échappé aux deux célèbres belges qui ont marqué l’histoire des enseignant du campus : Raoul Dederen est parti à Andrews juste avant que j’arrive et Georges Stéveny est arrivé juste après mon départ. J’ai apprécié Paul Tièche et son cours sur les « épaules de Saint Pitre », comme nous l’avions désigné). J’ai beaucoup appris en exégèse avec Norbert Hugedé, mon directeur de mémoire. Déçu par d’autres enseignants, sauf par les étudiants-professeurs qu’étaient Jean Flori, Alain Archidec, Yvan Bourquin et Richard Lehmann.
J’ai appris beaucoup sur le tas en allant passer mes vendredis soir dans une famille algérienne qui habitait dans le quartier du Fer à Cheval, à raconter des histoires bibliques et chanter avec les enfants. Et aussi en créant et animant le clan des Tisons à Annemasse deux ou trois sabbats après-midi par mois avec Myriam et Raoul Vuillecard, Edith et Roland Fayard. Et, il faut le dire, après les soirées de détente au gymnase du lundi, en colportant les mardis pour financer ce qui restait à payer après un été de colportage en Seine-et-Marne.
Au Sem, je me suis plu et j’ai eu l’occasion d’y revenir 6 ans comme pasteur et 5 ans comme professeur et doyen de la FAT. J’y suis revenu souvent et j’y reviendrai toujours avec plaisir.
Bernard SAUVAGNAT
FAT, Professeur, Doyen, Pasteur
I was a student there during the 1964-65 School year. I came basically on a whim. My friends and roommate at La Sierra University suggested that we go and so we agreed to all go together.
I graduated from La Sierra in 1966, attended the Seminary for a master’s degree and then pastored in Northern California for a number of years was called to pastor the Southern Adventist University church in 1981. I pastored there for 13 years then was elected as the president of the Georgia-Cumberland Conference. I did that for 3 years before I was elected as the president of Southern Adventist University. I served there for 19 years an retired. In retirement I have been working part-time for the North American Division as an Associate Director for Higher Education. I plan to retire again on June 30 of this year.
The most important thing was to give me a worldview that was much wider than the narrow one I had become accustomed to. It opened my eyes to so many things. The tours in France and Italy were wonderful and resulted in my taking my children to Europe when they graduated from High School. Of course, I learned a language – not that I have used it much since – but it also broadened my vision of the world.
When I first arrived and ate an evening meal with my roommate, I didn’t understand one word of his conversation with another student. Eventually however a couple of us who came to Collonges together made a commitment at the beginning of each week that we would speak nothing but French all week. (I believe that must have been a 2nd semester commitment.) When I left Collonges I was actually dreaming some in French. I could speak it but my spelling was so bad I was not a great student.
I remember the president Dr. Zurcher – he was a wonderful man. He escorted us from New York on a ship to Collonges. I took a class from him as well. I believe it was on Education from the book by Ellen White. Fortunately, that was a class in English, at least the reading was in English. Dr. Copiz was our French teacher, John Guenin was our dean.
I recall some very aggressive volley ball games, many times between the French and Americans. I learned to love fondue and bought a fondue pot in France which I still have today.
During Christmas break four of us (One girl was Swedish) drove to Sweden and that was a great trip. The fact that the school trusted us (two girls and two guys) to travel together was a bit surprising but we were well behaved and it was a different time.
I recall a trip to Paris where our choir performed. My girlfriend and I decided to stay up all night in Paris which was a mistake – it was boring.
Again, the exposure to a different culture and a different language enriched my life and broadened my perspective.
Gordon BIETZ
IFLE 1964 - 1965
Mon expérience avec ACA était un rêve. J’avais toujours voulu à voyager à la France, et spécialement avant mon mariage. Instanment, la Saleve et Collonges était à couper mon souffle - la beauté et la scène naturelle a dessous de nous. J’ai été captiver avec les petites maisons et les rues pavées. Mais, les personnes qui ont formé l'expérience ACA? Absolutement inoubliable et incroyable. Les professeurs ont travaillé très forte pour les étudiants a le faire le meilleur possible – un grand merci a tous. De le directeur du média a le chef dans la cafeteria, tout le monde était gentillent. Les étudiantes ACA a formé une petite famille qui a joué, ont appris et s'entraidaient et qui formé les mémoires précieuses.
Il y avait beaucoup à faire au Collonges-sous-Saleve! Le petit marché des fermiers chaque dimanche, le rapide promenade à Suisse à tour la ville et les magasins, et la mieux nourriture de ma vie! Mais, j’ai aimé spécialement les tournées en France et en Suisse. Les petits voyages aux châteaux, les musées et les sites historiques ne ressemblaient à rien de ce que j'avais connu auparavant. Chaque souvenir qu'a été former restes proches de ma couer.
Je n'oublierai jamais mon temps au Collonges-sous-Saleve, les personnes qui ont partagé leurs expériences et les choses qui j’ai été béni à voir et faire. J'ai hâte à la prochaine visite.
Carlye SMEDLEY
IFLE 2020 - 2021
Septembre 1960. C'est la rentrée scolaire à Collonges. C'est aussi ma rentrée. A 22 ans, j'essaie de me civiliser complètement, et j'y passerai six ans (Il m'avait déjà fallu deux ans pour pour me “décamerouniser” en Suisse).
J'ai dû commencer par passer mon Bac. Il faut dire que ma scolarité camerounaise a été plutôt du style « buissonnier », donc j'avais beaucoup de trous à boucher ! La fin de la première année a été particulièrement difficile. Voilà qu'au moment des révisions, je tombe dans l'escalier des Sources en portant un bloc à cirer sur le dos ! Conséquence : le dos noirci par des hématomes et un mois couché sur une planche ! Inutile de dire que le Bac, cette année-là, est passé à l'as !
Heureusement que les années suivantes n'ont pas été si compliquées : deux ans pour passer mes deux bacs (c'est ce qui se faisait à l'époque) et trois ans pour la théologie.
J'ai eu le privilège de profiter de l'enseignement de plusieurs célébrités, à commencer par Alfred Vaucher, dont je garde encore le souvenir des croustillantes anecdotes au sujet de son épouse. Comme j'ai commencé en cours secondaire j'ai eu Norbert Hugedé comme professeur de français et Henri Rasolofomasoandro en maths. En théologie, j'ai bénéficié aussi des cours de Raoul Dederene, sans oublier Jean Zurcher et plusieurs autres.
Durant tout mon séjour, j'ai été hébergé aux Sources, sauf l'avant-dernière année où j'ai logé à Beau-Site en tant que précepteur des garçons allant de la sixième à la troisième, avec comme directeur Jean Ribot. Parmi ces jeunes, il y avait entre autres, un certain Ralf Wegener, bien connu maintenant.
Je suis arrivé à Collonges célibataire, et j'en suis sorti de même, malgré une amitié sérieuse en dernière année, qui en est restée là.
J'ai eu le grand privilège d'avoir comme précepteur John Guenin, après avoir moyennement apprécié son prédécesseur.
Quand je suis arrivé à Collonges, il n'y avait pas d'Église. Nous nous réunissions encore à la chapelle du Central pour les cultes et autres réunions. Je garde un souvenir fort des « Exercices de Chapelle », où tous étaient rassemblés, élèves et profs, pour une heure, soit d'information générale, soit de méditation, avec parfois certaines surprises.
Un jour, nous avons eu la visite d'une Mme Merial, invitée par Jean Zurcher. Elle a réussi à mettre toute la chapelle en vibration en évoquant son admiration pour le Général De Gaulle ! Fou rire généralisé, et chaque fois que nous réussissions à nous calmer, le banc se remettait à vibrer et prolongeait le fou rire.
Il y avait une pédagogie en vigueur dont je garde le souvenir, par l'institution de points de pénalisation pour la discipline, méthode que j'ai appliquée moi-même quand j'ai dû plus tard diriger un collège. Peut-être certains s'en souviendront-ils.
...Et tant de choses à dire sur un vécu considérable ! Les amis, les baptêmes, les concerts, le Salève, les soirées, la « Réception », les farces.... Souvenirs, souvenirs !
Jean-Paul COSENDAI
ESMT, FAT 1960 - 1967
I was privileged to attend Collonges sous Saleve from September 1990 to June 1991 as a student of the ACA program through Walla Walla University. My first introduction to the French language and my interest in Collonges began in my childhood as my favorite uncle had attended Collonges, probably in the mid 60's. He would speak French around the dinner table. Whenever he would come to visit, he would tell marvelous stories about his time at the school and throw bits of French into the conversation. And so the dream to attend Collonges myself, began to grow.
During my sophomore year of college, I was fortunate enough to finally attend Collonges for myself. I stayed in the marvelous La Clariere, room 304. My roommate, Kinga Kutvolgyi, was from Budapest and neither of us spoke each other's native tongue. We were forced to communicate in our new language, French. Such a gift it was; to exchange points of view, experience a new perspective, and grow a lifelong friendship. I was able to visit her home in Budapest several years after our shared year at Collonges. Our friendship cemented by our experience together. Kinga and I still keep in touch via Facebook. As to our ability to read and write French, thirty years later? It is enough to share our care and interest in each other's lives and experiences.
Most treasured of all, my time at Collonges gave me friendships that have lasted to this day, over thirty years later, a bond of shared experiences because of time spent at the beautiful Collonges Institut Adventiste du Saleve. The gift of travel that the college provided deepened my love for history and culture. The beautiful campus and caring instruction from the likes of M. Gutekunst, M. Villeneuve, and Mme. Vanuxem, gave me some basic knowledge of the French language.
I've had the wonderful opportunity to visit Collonges three times since my year there as a student. (1996, 2015, 2022) (My brother-in-law, Jason Neil, attended in 1996 as a student, I like to think in part because of my love for the college and how much I enjoyed telling about my time there:) It keeps calling me back to experience once again the beauty and precious memories of a younger year.
Although I am far from fluent, it was an absolute joy to test my muscle memory this past summer when my friend, Donna Hepker, also an alumnus, and I visited the campus once again. French words came flooding back to me that I hadn't thought of in thirty years. We had an amazing visit, walked the old path to the town centre, climbed a bit of the Saleve, and shared Sabbath with the beautiful church on campus. Dear Gaby Samperio went out of his way to make us feel welcome, even amidst his busy schedule! We both appreciated seeing his familiar smile (as he had greeted us in the Cafeteria every day when we were students there!) In my opinion, he is the best marketing person the college could have for its program. He is a gem.
Truth be told, my year at Collonges was the best one of all my educational years. I am forever grateful for the dear people who paved the way to make the school an educational opportunity for college students. Their work and God's blessings have reached across generations and continue to provide an educational experience one could not find anywhere else this side of heaven.
Continued care and blessings,
Jenny MACKETT NEIL
IFLE 1990 - 1991
Je suis allé 2 fois à Collonges, en 1961/62 et en 1966/68 (68 étant l’année de mon Bac !).
Avant toute chose, je dois dire que le Séminaire m’a appris à « chercher » (Ah, les heures de Bibliothèque !), et je cherche toujours, et à mettre en forme (ça a été mon travail pendant plus de 30 ans en tant que journaliste, enseignant et écrivain).
En 1961/62, j’étais à Beau-Site avec Jean et Simone RIBOT. J’ai appris à vivre sans mes parents, j’avais 14 ans ! J’ai rencontré Jean-Paul Cosendai qui m’a fait aimer la musique et m’a fait acheter ma première guitare ! Voyage de « fin d’année » à Lucerne en train à travers la Suisse. Je découvre le Salève et ses sentiers et j’y fais des balades merveilleuses. Mon goût de la montagne vient de là ! Mon « goût » pour la vie en groupe aussi, pour les langues étrangères également (anglais et allemand) !
J’y retourne en septembre 1967 et y resterai 2 ans. J’ai habité « Les Sources » avant « Les Horizons », l’internat des garçons, qui est inauguré en décembre 1967. John GUENIN en est le précepteur (formidable). J’y suis jusqu’en juillet 1968, date de mon Bac. Nous sommes en 1968 et, si le « Sem » est loin du « Monde », nous participons tout de même aux événements. J’ai fait partie, cette année-là, de l’équipe d’élèves qui tente la création de l’AES (Association des Elèves du Salève - ou du Séminaire, nous hésitons) dont nous rédigeons les statuts. Cela n’ira pas plus loin !
Je participe à la vie du « Sem » en dialoguant, publiquement, avec Adi ZURCHER ( le directeur) et Georges STEVENY (le pasteur), à propos des bancs en face du « Central » sur lesquels filles et garçons ne peuvent pas « cohabiter »… et concernant la musique de jazz que le pasteur STEVENY ne veut pas entendre (!). Nous avons, malgré tout, « colonisé » la Chapelle des Horizons avec cette musique « interdite » et un élève qui l’interprète d'oreille...
Je fais partie des « révoltés », mais c’est tout de même l’année de mon baptême dans le petit baptistère entre le « Central » et la « Chapelle ». Même si je quitterai l’église 15 ans plus tard.
J’apprends l’Anglais, grâce à ma complice Linda SANDERSON (de « Grand Rapids » - Michigan). Elle est venue à Collonges pour apprendre le Français, j’apprendrai l’Anglais de la meilleure façon qui soit et je n’oublierai jamais Linda qui fut la meilleure « enseignante » possible ! Merci.
Je pourrais raconter encore plein d’anecdotes et d’histoires sur le « Sem » et tout ce qui tourne autour. Je l’ai aimé et mes séjours m’ont fait du bien et m’ont fait grandir. Je ne sais pas ce qu’il est devenu après toutes ces années mais j’espère que vous l’avez aimé et que d’autres l’aimeront encore…
André ROUX
ESMT 1961 - 1962, 1966 - 1968
Bonjour, je m’appelle Bianca Martin (née Reynaud) et en 2010 jusqu’à 2012, j’étais à Collonges Sous Salève étudiant les cours de l’Institut Français Langue Étrangère (FLE) où j’ai appris qu’il faut toujours s’introduire - avant tout autre chose - quand on parle aux francophones. En deux ans, c’est pas la seul chose que mes professeurs géniaux m’ont enseigner. Ce qui m’a attiré chez vous en premier c’etait l’IFLE. J’aurais du etudier le A1 - cours pour les debutants pendant trois mois et rentre chez moi en Australie. Mais les gens de Collonges Sous Salève m’ont fais des amis et vite-fait, trois mois ont devenus un an “pour finir l’annee”. Une bonne justification. Mais un an est devenu deux parce qu’il fallait “finir le cours” et passer les exammens de DALF C1 - l’avant dernier etap. Honnetement, ces raisons fesait un petit portion pour mon sejour en France. C’est les gens, les amis, la communaute de l’eglise, les doirtois, les proffesseurs, les etudiants theologiens, l’meme les liens au lycee et ecole primaire. Vous etes devenu ma famille. Merci a vous. Merci a tous et a toutes.
Ben, ca fait plus de dix ans! En bref, je suis rentree en Australie et j’ai continue des cours d’enseignement a l’ecole secondaire specialisations Francais, Anglais et la Danse Contempouraine. Pendant mes etudes, j’ai travaille a l’hopitale adventiste de Sydney comme traductrice pour les Nouvelle Calédoniens qui se font traiter pour le cancer. Etre traductrice - ca paie plus qu’etre prof. Mais qu’on Dieu m’a appelle commencer mon carrière a l’ouest de Melbourne, j’ai enseigner le francais et l’anglais. Maintenant, en ecrivant, je suis dans l’est de Melbourne (le cote chique) je n’ensiegne plus le francias a l’ecole. Mais, en revanche, je l’enseigne a mon mari australien.
Tout! J’avais peur de tout en arrivant. J’ai pleure, meme. Mais les Collongeois sont patients, gentils, sympa, et stimulant. Ces relations m’ont encourager ‘de sortir a ma coquille’ comme on dit en anglais. Je suis devenue independant (presque!) chez vous. J’ai decouvert l’amour du pays, de la bonne nourriture (meme a la cafétéria) et la joie de vivre (sans l’anxiete qui m’a troublee la plus part de ma vie). J’ai decouvert que faire des bons amis c’est la plus importante chose dans la vie. Mes adventures et les plusierus communautes qui font Collonges Sous Saleve voyagent avec moi pour toujours. Toujours.
Bianca REYNAUD MARTIN
IFLE 2010 - 2012
Bonjour,
Au retour du Rwanda avec mes parents, en juillet 1992, j'avais 14 ans, je retrouvais mes frères Manu et Etienne, élèves aux Horizons. Mes parents avaient fini leurs 6 ans en mission. Je devais alors réintégrer la classe de 4e des collèges, pas évident après 6 ans au CNED, à étudier seul par correspondance. Difficile la réintégration. Je n'avais pas les 16 ans requis à l'époque pour aller à Beau Site ni aux Horizons comme étudiant. J'ai donc fais ma 4e, 3e, et 2nde là jusqu'en 1995, en bossant beaucoup, beaucoup. Ensuite j'ai été au Lycée Jean Monnet me spécialiser dans l'électrotechnique, à Annemasse où j'ai obtenu mon bac en 1997.
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, j'ai d'abord essayer l'hôtellerie restauration, puis suis devenu préparateur en pharmacie, j'ai travaillé en tant que tel pendant 14 ans, jusqu'à mon divorce en 2018. J'ai actuellement 45 ans, et j'effectue depuis 2 ans sur Genève une reconversion professionnelle dans l'horlogerie genevoise haut de gamme.
Il me reste 3-4 ans pour devenir horloger et espérer un meilleur poste et revenu.
Des amitiés stables, chrétiennes, une école et église accueillante, chaleureuse, mon épouse (ILF 97), une vie en paix, en harmonie avec la nature, le Salève et ses nombreuses ballades. De bons professeurs, compétents. Une bonne base d'éducation. De belles rencontres. Une équipe vidéo au top.
Christophe GALLIS
ESMT 1992 - 1995
Un peu de chronologie : je suis arrivée à Collonges en septembre 1970, convertie depuis deux ans à peine, et avec l'envie de faire rapidement "quelque chose" pour le Seigneur. Concrètement, ce fut d'abord une année de pédagogie (classe sortante de juin 1971). Après cette première année, j'ai travaillé à la réception avec Sylviane Fayard, tout en suivant un cours de Bible de Jean Flori. Cet admirable professeur m'a donné envie d'en savoir plus… et de m'inscrire en théologie l'année suivante. Et me voilà partie dans une formation de "lectrice de la Bible", que j'ai pu terminer en deux années.
Collonges : c'est une belle page de ma vie, une certaine liberté et énormément de noms et de visages qui restent dans ma mémoire…
Liberté puisque j'avais 20 ans et quittais une petite famille bruxelloise avec très peu de contact vers l'extérieur.
Les noms et visages sont trop nombreux pour les citer tous. Il y a eu les professeurs (Georges Stéveny, Jacques Doukhan, Jean Flori pour ne citer que les plus importants pour moi), les condisciples de cours (Jean-Marie Van Halst, Gilbert Carayon, Giuseppe Marrazzo pour ne parler que de la dernière classe sortante), les camarades de chambres au "Parc" (Sylviane Fayard, Sophie Le Turcq et Christine Davy pour ne parler que des françaises), sans oublier les moments "enchantants" avec la chorale (Martin Koerner, Patricia Pothier… ) et les chefs et jeunes de la troupe des cadets avec lesquels je passerai les trois premières années collongeoises (Markus Jaudas, David De Keuster, mais aussi Eliane Augsburger, Marc Grisier, Christian Stéveny, Bernard et Paul-Louis Ferrandez...), la dernière ayant été consacrée au groupe "Vocation" avec la classe sortante de 1974.
L'après-Collonges, ce furent onze années comme "assistante pastorale" en Belgique, avant que je me me marie en 1985. Années passionnantes parce que consacrées en énorme partie au travail avec les jeunes… Années éprouvantes aussi car je n'étais ni mûre ni préparée à une responsabilité pastorale... L'Église permettrait-elle de vivre cela autrement aujourd'hui ???
Depuis 2015, je suis une retraitée heureuse (après 20 ans dans une équipe d'enseignants dans la formation qualifiante pour adultes) et une grand-mère toujours passionnée de Bible.
Je garde de Collonges le souvenir vivant et heureux de moments de lecture, d'étude et de recherche personnelle, mais aussi de partages, de contacts humains et d'amitié. Et c'est cela qui fait ma vie encore aujourd'hui. Grand merci à tous ceux qui m'ont ainsi permis d'être ce que je suis !
Marie-Jo PIQUET-PIERRE
Pédagogie, FAT 1970 - 1974
Je suis venu à Collonges en Septembre 2007 et partie en Septembre 2010. Je suis venu à Collonges pour poursuivre mes études en théologie. Après avoir fini ma licence en théologie à l’Université Adventiste Zurcher à Madagascar, j’ai donc décidé de continuer pour le Master. J’ai choisi Collonges parce que c’est dans un pays francophone et que je pensais que ce sera plus facile pour moi de m’y adapter, vu je que je vienne d’un pays qui utilise le français comme langue académique.
On m’a aussi parlé de pouvoir travailler à mi-temps pour pouvoir subvenir aux besoins, tel que le loyer et les écolages. Comparant aux autres pays qui proposent le Master en Théologie Adventiste, que cela soit anglophone ou francophone, Collonges donne plus le moyen de pouvoir gagner de l’argent pour bien accomplir ses études. Et dernière raison, j’ai ma sœur qui vive en France, donc je pensais que c’était plus facile de m’installer et puis m’intégrer en France.
Quand j’ai quitté Collonges en 2010, Je suis parti aux Etats Unis à Andrews University dans le but d’apprendre la langue Anglaise. J’ai pu apprendre l’anglais avec réussite et continuer à prendre des cours prérequis pour continuer mon doctorat en Théologie. Finissant les cours prérequis, j’avais pris le programme de Master en «Community and International development » en 2012. J’ai eu mon Master en CID en 2014 et j’ai quitté les Etats-Unis pour Madagascar en Novembre 2015.
Depuis, j’ai enseigné la théologie a l’Université Adventiste Zurcher pour deux ans après et je suis parti de l’enseignement pour se focaliser plus dans le « développement social ». À partir de l’année de 2022, Je suis nommé comme responsable du Département de Développement au sein de la fédération Madagascar Est en intégrant la culture entrepreneurial aux membres de l’église Adventiste de cette région de l’Est de Madagascar. En même temps, je suis en train de poursuivre mes études de doctorat à l’université protestant ici à Madagascar.
Collonges m’a aidé à avoir une ouverture d’esprit que ce soit intellectuellement et surtout spirituellement. J’ai appris à développer ma capacité intellectuelle en poursuivant mes études en Master en prenant sérieusement le cote recherche. Je me suis aussi améliorer dans ma vie professionnelle en ayant une expérience de travail avec les collègues et les étudiants dans l’internat. J’ai compris que pratiquer sa religion ne se limite pas à suivre bon nombre de règles et de bien adopter les différents rituels mais surtout de mettre la foi en Jésus Christ au centre de sa vie.
C’est parmi les enseignements et expériences que j’ai obtenu à Collonges que je transmette partout dans mon pays et ailleurs, afin d’aider les autre à s’ouvrir et d’aller plus loin dans leur vie.
Lollo ZO MANTENAINA
FAT 2007 - 2010
J'ai passé l'été à Collonges en 2017. J'ai décidé d'y aller parce que je poursuivais mon baccalauréat en français à Southern Adventist University aux États-Unis. J'étais passionnée par la langue et je voulais faire l'expérience de la France dans une institution Adventiste.
Depuis mes études à Collonges, j'ai complété mon baccalauréat en français et mon baccalauréat en psychologie. J'ai poursuivi mon masters en thérapie conjugale et familiale. J'ai terminé mon masters en 2022 et je poursuis maintenant mon doctorat dans le même domaine.
Collonges m'a donné un aperçu de la joie de vivre dans un environnement chrétien. J'ai appris à être présente, ouverte d'esprit et à ne pas avoir peur de faire des erreurs. Les excursions étaient bien planifiées et les professeurs étaient très accueillants. Merci d'avoir rendu cette expérience si merveilleuse!
Amanda REED
IFLE 2017 - 2018
Après deux années au séminaire adventiste des Pays-Bas (langue néerlandaise oblige) de’65 à ’67, il fallait obligatoirement passer par le SAS (Séminaire adventiste du Salève – français oblige) avant de pouvoir fonctionner comme « évangéliste » (aujourd’hui « pasteur stagiaire ») dans la fédération belgo-luxembourgeoise. C’était de ’67 à ’69, et « Classe Sortante ». Me trouvant trop jeune j’y ajoutais une année supplémentaire à Newbold.
En septembre 1970 une première Eglise me fut confiée, Liège. Vinrent ensuite Les Eglises de Charleroi, Nivelles et Namur. Pendant cette période fut développé avec des collègues « Bible et Archéologie en multivision », 6 projecteurs sur un écran de 9mx3m. En 1986 l’AG de la fédération me demanda de succéder à Georges Vandenvelde comme président. Les langues, néerlandais (flamand), français, anglais et allemand ont été d’une grande utilité pendant tout mon ministère, non seulement en Belgique mais aussi dans diverses occasions où un interprète était nécessaire à l’Union, la Division et des AG de la Conférence Générale.
Finalement, j’acceptais un appel pour servir l’Eglise du Campus, janvier 1999.
Depuis 2010 je suis retraité et habite Annecy où je donne un coup de main (ou ’de voix’) à Radio Semnoz.
« Le Séminaire de Collonges » , au temps de mes études théologiques, m’a permis de sortir de ma bulle protégée et rencontrer des étudiants de divers pays avec leurs cultures et manières diverses de vivre la foi. Joie aussi de partager de la musique et du sport. Joie de se rencontrer plus tard à divers évènements dans le cadre de la vie de l’Eglise adventiste.
« L’Eglise de Collonges » en fin de ministère, fut comme une grosse cerise de joie et d’épanouissement sur tout mon gâteau de ministère : le multiculturel et la collaboration avec des hommes et des femmes, des jeunes et des adultes avec un riche potentiel. L’Eglise de Collonges et du Campus, un formidable défi et stimulant pour donner le meilleur de soi face à une assemblée si diverse et avide. Non, je ne regrette rien… Oui, je suis reconnaissant. Merci « Collonges » !
Henri VAN DER VEKEN
FAT, Pasteur 1967 - 1969, 1999 - 2010