Parlons du 23 octobre

Parlons du 23 octobre

12 mai 2024

23 Octobre

Un jour comme une autre pour la majorité. Cependant, le matin du 23 octobre 1844 est resté pour les Adventistes-Millérites un jour de désappointement, de désillusion à nul autre pareil. Il reste aussi pour l’Adventisme du 7e jour un jour de mémoire au goût particulier.

D’une grande erreur à un puissant message

Dans les années 1840, une foule de prédicateurs, partout dans le monde, proclamèrent le proche retour de Jésus. …ils étaient issus de différentes confessions chrétiennes et comptaient dans leurs rangs des Blancs et des Noirs, des femmes et des hommes, et même des enfants prêcheurs. Une toute jeune paysanne européenne est connue pour avoir attiré trois ou quatre mille personnes par ses prédications sur la fin du monde et avoir donc eu un profond impact sur un grand nombre de gens.[1]

Aux États-Unis, ce furent les prédications et les écrits de William Miller, agriculteur devenu prêcheur, qui enflammèrent les passions de croyants comme de blasphémateurs. Le message qu’il proclamait avec ses compagnons se résumait ainsi : « Tout comme la première venue du Christ est prédite au chapitre 9 de Daniel, son retour est indiqué dans Daniel 8.14. Comme la terre doit être le “sanctuaire” à “purifier”, cela se fera par le feu lors du retour de Jésus. À partir de 457 av. J.-C., les 2 300 jours/années prophétiques de Daniel 8.14 doivent s’achever vers 1843-1844. C’est alors que Jésus reviendra, il vous faut donc vous préparer à le rencontrer ! Son retour sera un événement tangible, visible de tous, et précédera le millénium. » Telle était la substantifique moelle de la proclamation millérite.

On s’accorda finalement sur le 22 octobre 1844 comme date d’achèvement de cette prophétie de 2 300 ans : ce jour-là, la terre serait purifiée par le retour de Jésus. Des milliers, des dizaines de milliers même, de millérites attendirent patiemment, pleins d’espoir, jusqu’à l’arrivée du jour dit. Mais ce fut un jour de vaine attente, car Jésus ne vint pas, et ils en conçurent une terrible déception ! Ils étaient désormais forcés d’admettre un fait terrifiant : quelque chose, hélas, était allé de travers.

 

[1] Voir Le Roy Edwin Froom, The Prophetic Faith of Our Fathers: The Historical Development of Prophetic Interpretation, Washington : Review and Herald, 1954, vol. 4, p. 443-718, en particulier p. 699-718.

…Ils étaient désormais forcés d’admettre un fait terrifiant : quelque chose, hélas, était allé de travers.

Quelques-uns, parmi tous ces déçus, reprirent l’étude de l’Écriture avec une ferveur accrue et se rendirent vite compte que, si la date du 22 octobre 1844 était bonne, leur compréhension de l’événement en question était erronée ! Ces fidèles virent que le sanctuaire à purifier ne se trouvait pas sur la terre, mais dans les cieux : là, Jésus était entré dans le lieu le plus sacré du sanctuaire céleste pour commencer l’œuvre de jugement. Comme devait le constater ultérieurement Ellen White : « La clef de l’énigme de [la déception de] 1844 se trouvait dans le sujet du sanctuaire. »[1]

Angel Manuel Rodríguez commente : « Ayant accompli sur la terre l’œuvre pour laquelle il était venu (Jean 17.4,5 ; 19.30), le Christ fut “enlevé au ciel” (Actes 1.11) pour “sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur” (Hébreux 7.25), jusqu’à ce que, à son retour, il apparaisse “en dehors du péché, pour ceux qui l’attendent en vue du salut” (Hébreux 9.28). Entre ces deux extrêmes, la Croix et son retour en gloire, il assume les fonctions de prêtre royal “au service du sanctuaire et de la tente véritable, celle qui a été dressée par le Seigneur et non par un être humain” (Hébreux 8.2), de défenseur (1 Jean 2.1) et d’intercesseur pour ceux qui croient en lui (Romains 8.34). Jésus, notre grand prêtre, administre les retombées favorables de son sacrifice à ceux qui s’approchent de lui, et c’est là un ministère aussi essentiel pour notre salut que l’est sa mort expiatoire. »[2]

Ainsi la déception dévastatrice du 22 octobre 1844 devint-elle un sublime message. Si Jésus n’était pas venu comme l’espéraient les millérites, un petit groupe de croyants déçus découvrit une nouvelle lumière biblique : cette vérité selon laquelle le Christ est entré, dans le sanctuaire céleste, dans la phase finale de son ministère de grand prêtre, après quoi il reviendra sur terre pour racheter les siens. Ainsi naquit l’Église adventiste [du 7e jour], dotée d’une foi solidement enracinée dans le prochain retour de Jésus et consacrée à prêcher la vérité totale du Christ. L’an 1844 est bel et bien d’une grande importance pour la naissance de l’adventisme.

Mais il l’est aussi dans d’autres domaines. Des mouvements destructeurs de foi apparurent sur la scène mondiale à peu près au même moment, apportant une toile de fond contestataire et un sentiment d’urgence à la proclamation du Retour, qui consistait à appeler le monde à se tourner vers la vérité à propos de Dieu et de son rôle dans l’histoire de la fin. Considérons trois de ces mouvements.


[1] Ellen G. White, La tragédie des siècles, Dammarie-lès-Lys : Vie et Santé, 2000, p. 459.

[2] Angel Manuel Rodriguez, “The Sanctuary,” in Raoul Dederen (éd.), Handbook of Seventh-day Adventist Theology, Hagerstown, Maryland : Review and Herald, 2000, p. 375.

Des mouvements destructeurs de foi apparurent sur la scène mondiale à peu près au même moment, apportant une toile de fond contestataire et un sentiment d’urgence à la proclamation du Retour, qui consistait à appeler le monde à se tourner vers la vérité à propos de Dieu et de son rôle dans l’histoire de la fin. Considérons trois de ces mouvements. Le premier : le marxisme

Montée du marxisme

En août 1844, à Paris, Friedrich Engels fit la connaissance de Karl Marx, et ce fut le début d’un lien étroit, mélange d’amitié et de collaboration dans la lutte révolutionnaire, que l’on a décrit ainsi : « une association de toute une vie, qui allait changer le monde ».[1]

Pendant que les chrétiens croyant en la Bible proclamaient le prochain retour de Jésus pour emmener ses fidèles au ciel, pour mettre fin au péché et à la souffrance et pour apporter la paix et le bonheur éternels, Marx et Engels prêchaient, eux, que le chemin du vrai bonheur passait par l’élimination de Dieu pour en débarrasser la vie des hommes, que la voie de la paix et de la sécurité était celle des principes du socialisme et du communisme, et qu’on pourrait libérer les captifs de ce monde et accéder sur cette terre à une société paisible et sans classes.[2] Ils s’efforcèrent de détourner l’espérance humaine pour qu’elle ne se porte plus sur le retour du Christ, au profit de l’utopie communiste à laquelle des millions de personnes furent asservies pendant la majeure partie du siècle dernier.

C’est dans le contexte d’un tel défi que le mouvement adventiste de 1844 fut chargé de proclamer l’Évangile éternel du sanctuaire céleste, pierre angulaire de toute notre espérance.


[1] Voir http://www.marxists.org/archive/marx/works/1845/holy-family/index.htm (recherche du 16 juin 2004), page d’introduction.

[2] Voir par exemple Preface à Marx-Engels Collected Works, vol. 3 : Works 1843-1844 http://www.marxists.org/archive/marx/works/cw/volume03/preface.htm (recherche du 16 juin 2004)

Le deuxième mouvement que nous considérons: le dispentionalisme

Dispensationalisme et notions erronées du salut

Tandis que le grand réveil du Retour s’étendait en divers pays, John Nelson Darby, un prédicateur évangélique parcourant l’Europe, énonça une théorie nouvelle à propos du retour de Jésus. Lors d’une tournée en Suisse, il inventa la théorie des « dispensations » : l’histoire est divisée en sept périodes, ou dispensations, qui vont de l’âge de l’innocence, avant la Chute, à celui de la restauration, à la fin des temps. Bien qu’il ait affirmé que sa doctrine n’était tirée que de l’étude de la Bible, il introduisit, entre 1843 et 1845, une innovation frappante, le ravissement secret,[1] théorie enseignant que le Christ reviendra secrètement enlever les saints et les emmener au ciel.

Une suite romanesque récente, Les survivants de l’Apocalypse, avec ses 60 millions d’exemplaires vendus dans le monde, constitue un commentaire moderne de cette théorie. Les auteurs de ces best-sellers estiment que les millions de gens qui seront abandonnés sur terre après le ravissement ne seront pas sans espoir, car ils bénéficieront d’une seconde chance de salut. Dans un ouvrage théorique, les auteurs de ces romans, Tim LaHaye et Jerry Jenkins, défendent cette notion :

« D’innombrables millions d’hommes et de femmes, de filles et de garçons, se rendront compte que, bien qu’ils aient manqué le ravissement et doivent donc endurer les horreurs de la période de tribulation, Dieu continue de les appeler, de s’efforcer de les attirer à lui. […] Nous pensons que ces “saints de la tribulation” pourraient bien se compter par milliards. Et n’oubliez pas : tous ces nouveaux fidèles auront été laissés là après le ravissement, pour la raison précise qu’ils avaient (jusque-là) rejeté l’offre de salut du Seigneur. Et pourtant, même alors, le Seigneur ne les abandonnera pas. »[2]

Ici réside la partie la plus alarmante et la plus dangereuse de la théorie du ravissement : la croyance que les gens auront une seconde chance de salut, alors que la Bible ne mentionne nulle part ni ravissement secret ni seconde chance de salut après la mort de quelqu’un. La position constante de l’Écriture est que le retour de Jésus aura lieu sous la forme d’un grand événement, il sera personnel et littéral (Actes 1.11), visible et audible (Apocalypse 1.7 ; 1 Thessaloniciens 4.16), glorieux et triomphant (Matthieu 24.30), cataclysmique (Daniel 2.44 ; 2 Pierre 3.10) et soudain (Matthieu 24.38,39,42-44). Différents signes précéderont cet événement, dont certains sont déjà apparus dans le monde naturel (Apocalypse 6.12,13), ainsi que dans le monde moral, avec l’effritement de l’ordre légal et la prédominance des cœurs voués au mal (Matthieu 24.37-39), et dans le monde religieux, avec l’essor de faux prophètes égarant nombre de gens (v. 24).

Quand auront été accomplis tous les signes annonçant le retour de Jésus, ce dernier reviendra pour rassembler ses fidèles, ressusciter les justes décédés, transformer et accueillir tous les saints, détruire les puissances du mal et les méchants, rendre justice au caractère de Dieu, restaurer la terre et refonder la communion avec le Seigneur ! La terminologie biblique relative au retour du Christ ne fait aucune place à un quelconque ravissement secret, pas plus que l’Écriture ne mentionne la possibilité d’une seconde chance de salut après la mort. La position biblique est claire : après la mort, pas de seconde chance, il n’y a que le jugement. « Tout comme il est réservé aux humains de mourir une seule fois – après quoi vient le jugement. » (Hébreux 9.27)

Qu’elle est sinistre et subtile, cette théorie du ravissement, qui revient à un détournement du christianisme de l’intérieur, à une attaque sur la précieuse doctrine du salut et du retour du Christ[3] !

Est-ce donc par hasard que Dieu choisit le mouvement adventiste, en 1844, pour proclamer la réelle vérité du Retour et du jugement à peu près au même moment où apparurent des doctrines aussi illusoires que le ravissement secret et le dispensationalisme ?


[1] Clarence B. Bass, Backgrounds to Dispensationalism : Its Historical Genesis and Ecclesiastical Implications, Grand Rapids, Michigan : Eerdmans, 1960, p. 139.

[2] Tim LaHaye et Jerry B. Jenkins, Are We Living in the End Times ?, Wheaton, Illinois : Tyndale, 1999, p. 157, 158.

[3] La théorie du ravissement et ses croyances annexes sont réfutées par Steve Wohlberg, End Times Delusions : The Rapture, the Antichrist, Israel, and the End of the World, Shippensburg, Pennsylvannie : Treasure House, 2004; et par Hans K. LaRondelle, The Israel of God in Prophecy : Principles of Prophetic Interpretation, Berrien Springs, Michigan : Andrews University Press, 1983.

Le troisième et dernier que nous considérons : le Darwinisme.

Darwin et l’essor de l’évolution naturaliste

Embarqué pendant cinq ans comme naturaliste sur le Beagle, Charles Darwin revint en Angleterre en 1836. Ce voyage scientifique l’amena à « beaucoup réfléchir sur la religion » et à se mettre à « douter du christianisme en tant que révélation divine »[1]. Il révéla ultérieurement que, « en juin 1842, je m’autorisai la satisfaction d’écrire au crayon, en 35 pages, un bref résumé de ma théorie [de l’évolution], qui fut développée durant l’été 1844 en un texte de 230 pages ». Ainsi naquit L’origine des espèces, qui révolutionna la pensée scientifique et se donna pour but la négation du récit biblique de la création.

Mais cette même année, Dieu mit en lumière une vérité biblique depuis longtemps négligée, celle du sabbat célébrant son rôle de Créateur. Un assez petit groupe, les baptistes du septième jour d’Amérique du Nord, s’était profondément inquiété en 1843 de la menace posée à ses libertés par de nouvelles législations dominicales. Il se consacra donc à prier et à s’activer pour défendre le sabbat du septième jour en mettant un jour à part en 1843, puis un autre en 1844 pour jeûner et prier afin que Dieu « se lève et plaide pour son sabbat sacré ».

Pendant l’hiver 1844, une certaine Rachel Oakes, baptiste du septième jour new-yorkaise, rendait visite à sa fille dans le New Hampshire. Elle en profita pour se rendre à la Washington Christian Church, où Frederick Wheeler, pasteur méthodiste ayant accepté le message millérite, prêchait. Elle fut frappée par ce qu’il disait : « Tous ceux, qui confessent être en communion avec le Christ lors d’un culte tel que celui-ci, doivent être prêts à obéir à Dieu et à respecter ses commandements en toutes choses. » Quand le pasteur Wheeler vint peu après chez les Oakes, elle lui dit qu’elle avait failli se lever ce jour-là pour lui dire qu’il ferait mieux de mettre de côté la table de communion tant qu’il n’était pas, lui, disposé à respecter tous les commandements divins, y compris le quatrième !

Homme sincère, Frederick Wheeler rentra chez lui, se plongea dans sa Bible et, quelques semaines plus tard, accepta l’enseignement biblique sur le caractère sacré du sabbat du septième jour, en faisant même le thème de ses sermons de mars 1844. Plusieurs membres de son Église embrassèrent alors la vérité du sabbat. Sur la soixantaine de personnes de l’endroit qui vécurent la grande déception de 1844, environ 40 acceptèrent la doctrine du sabbat puis devinrent membres de la première Église adventiste respectant le sabbat.

Autre prédicateur millérite, le baptiste Thomas Preble entendit le message du sabbat proclamé dans le New Hampshire et décida de creuser la question. À son tour, il fit sienne cette vérité en août 1844. Quatre mois après la grande déception, il publia un article sur le sabbat dans The Hope of Israel, revue millérite. Joseph Bates, capitaine au long cours en retraite, lut ce texte, accepta le sabbat et consacra à son tour une série d’articles à ce sujet. Dès lors, devenu l’un des pères fondateurs de l’Église adventiste du septième jour, il joua un rôle important dans la proclamation du message de réforme sur le sabbat. Fait bien connu, son enseignement sur le sabbat du septième jour eut une telle importance que son intitulé fut intégré au nom même de cette Église. Ellen White souligna sans détour la place significative du sabbat dans la fidélité au Dieu créateur. « Les incroyants font l’hypothèse que les événements de la première semaine [de la création] ont eu besoin, pour s’accomplir, de sept immenses périodes illimitées, ce qui attaque directement le fondement du sabbat du quatrième commandement. »[2]

Est-ce vraiment par hasard que Dieu fit naître une Église qui proclame la vérité du sabbat et le rôle créateur du Seigneur au moment même où Darwin rédigeait sa théorie évolutionniste niant son rôle créateur actif ?


[1] Nora Barlow, The Autobiography of Charles Darwin, 1809-1882, New York : Norton, 1958, p. 85, 86.

[2] Ellen G. White, Spiritual gifts, Battle Creek, Michigan : Steam Press of the Seventh-day Adventist Publishing Association, 1864, vol. 3, p. 91.

Le message des trois anges (Apocalypse 14) et la volonté de l’adventisme [du 7e jour] de proclamer avec une réelle gravité cet avertissement final lancé par Dieu au monde n’ont rien d’un accident. Ils font partie du plan de Dieu pour les temps de la fin.

Pour le scientifique adventiste Ariel Roth, il s’agit d’un défi qui s’énonce ainsi : « Notre confiance dans le fait que la Bible est la parole de Dieu nous interdit d’accepter des alternatives à la création [biblique] telles que la création progressive, l’évolution théiste ou l’évolution naturaliste. Il ne faut pas s’abandonner aux spéculations stériles. En tant que “peuple du livre”, nous avons l’opportunité de présenter l’ensemble de la Bible, y compris son message sur la création, à un monde à la dérive quant à la grande question du début de la vie sur terre. »[1]

Aucune crainte pour l’avenir

Dans ce bref retour sur les années 1840, nous avons évoqué le bourgeonnement d’un petit nombre des grands mouvements planétaires (marxisme, dispensationalisme et évolutionnisme) ayant mis en question la vérité proclamée par le Seigneur comme pierre angulaire pour les derniers jours. Nous aurions pu examiner d’autres événements significatifs s’étant produits vers 1844, tels que l’essor du spiritisme moderne, les débuts de la religion bahaï en Orient et l’apparition de la pensée existentialiste en Europe. Mais la vérité n’est jamais sans défenseurs. Dieu, dans sa grâce et sa providence, fit se lever une petite, mais audacieuse armée de croyants ayant foi en la Bible, afin qu’elle découvre la vérité dans sa totalité et en fasse la priorité de sa mission et de son témoignage au monde. Oui, 1844, avec l’essor de l’adventisme, n’est pas un accident. Cette année-là, Dieu eut pour plan de préserver une vérité vivace au milieu des illusions qui, à la même époque, accablaient l’histoire humaine.

C’est à nos risques et périls que nous minimiserions et oublierions l’an 1844 et sa signification fondamentale. Ellen White nous donne un conseil opportun : « Étant revenue sur notre passé, ayant retracé chaque étape de notre progression vers notre actuelle position, je peux bien dire “Dieu soit loué”. Quand j’observe ce que le Seigneur a forgé, l’étonnement me remplit, tout comme la confiance en la direction de Jésus. Nous n’avons aucune crainte à avoir pour l’avenir, sauf si nous oublions un jour la façon dont le Seigneur nous a guidés et son enseignement, inscrits dans notre histoire. »[2]

Cet article a été écrit par Ron du Preez (doctorat de l’université Andrews et doctorat en théologie de l’université d’Afrique du Sud) fut missionnaire et professeur d’université. Il est maintenant pasteur dans la Fédération adventiste du Michigan. Cet article est tiré de son livre No Fear for the Future, publié par la Review and Herald, Hagerstown, Maryland, États-Unis.

Il a été traduit et publié par AdventisteMagazine


[1] Ariel A. Roth, « Adventism and the challenges to creationism », Adventists affirm (printemps 2002), p. 20, 21.

[2] Ellen G. White, Life sketches, Mountain View, Californie : Pacific Press, 1915, p. 196.

Tous les articles CREW